La sonde endoscopique la plus petite du monde pour détecter les cancers pulmonaires

Publié le Lundi 18 novembre 2024

Imaginez une sonde d’un diamètre de seulement 1,35 mm, capable d’explorer les recoins les plus éloignés des poumons pour détecter les cancers au plus tôt. C’est désormais une réalité ! Avec cette innovation, les médecins peuvent accéder aux bronches périphériques – là où se trouvent environ 60 % des tumeurs pulmonaires – offrant un espoir sans précédent pour un diagnostic précoce, précis et beaucoup moins invasif.

Depuis son introduction en juin 2022, cette sonde certifiée CE s’est imposée comme un outil révolutionnaire dans les hôpitaux européens. Là où les sondes classiques ne pouvaient aller, elle explore en toute finesse, offrant une vision claire des zones les plus difficiles d’accès. Elle permet ainsi d’éviter des procédures chirurgicales lourdes, améliorant confort et sécurité pour les patients.

Un outil applaudi par les spécialistes 

Les retours sont enthousiastes : cette sonde offre une netteté exceptionnelle de la muqueuse pulmonaire, permettant de repérer les anomalies avec une précision inédite. Des études montrent qu’elle permet une prédiction de cancer de plus de 90 % ! Grâce à cette technologie, les spécialistes peuvent prélever des échantillons ciblés et poser un diagnostic en un temps record, avec une efficacité sans précédent.

Les pneumologues s’accordent à dire que cet outil change la donne : ils peuvent désormais diagnostiquer des nodules pulmonaires dans des zones auparavant inaccessibles, avec une précision qui optimise chaque étape du parcours de soin. Et ce n’est pas tout : en limitant le recours à la chirurgie, cet appareil réduit les risques et le stress associés aux examens invasifs.

Une innovation sous les projecteurs de la RTBF 

Bientôt, cette technologie incroyable sera mise en lumière dans le reportage « Un œil sur demain » de la RTBF, diffusé lors du journal télévisé du soir. Les équipes de la RTBF ont eu l’occasion de visiter le site de Bracops pour découvrir cette avancée de près et s’entretenir avec le Dr. Papleux, chef de clinique adjoint en pneumologie, qui leur a expliqué l’impact de cet outil sur la détection des cancers pulmonaires.

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